Consommation responsable

Depuis quelques années, les préoccupations environnementales prennent une place de plus en plus importante dans les sujets de société. Cependant, une majorité des consommateurs opèrent une séparation entre les attitudes déclarées et leurs comportements réels : c’est ce que l’on appelle le “Green gap”. Les différentes routines des consommateurs freinent l’adoption de nouvelles pratiques écologiques.

Au niveau local les politiques publiques et les entreprises encouragent les filières locales, la consommation responsable, la lutte contre le gaspillage, l’économie collaborative. Cependant, les stratégies de communication et de responsabilisation n’impactent que modérément le comportement des consommateurs. Il convient donc de développer de nouveaux moyens pour accompagner les consommateurs vers une sobriété écologique.

L’expertise cit.us
  • S’interroger sur la manière de combiner production et consommation responsables pour atteindre les objectifs de développement durable et de soutenabilité pour les générations futures.
  • S’interroger sur la manière de combiner production et consommation responsables pour atteindre les objectifs de développement durable, économique, social et environnemental, mais aussi de soutenabilité.
  • Mesurer l’utilité du numérique des applications ou des plateformes dans la transformation de certaines pratiques des habitants dans la ville. Telles que le recyclage, la consommation locale, la protection de l’environnement, la déconsommation, le zéro déchet, les transports en commun.
  • Estimer dans quelle mesure les stratégies de responsabilisation, voire de culpabilisation des habitants, permettent de surmonter le « green gap » qui sépare les attitudes déclarées des comportements réels, en matière de consommation, de tourisme, etc.
  • Déterminer combien les habitants valorisent la consommation responsable (bénéfices individuels et collectifs pour la communauté et l’environnement) et sont en mesure de consentir des sacrifices (renoncement à une consommation, à du confort, etc.) et des efforts (cognitifs, financiers, temporels, etc.) pour protéger leur environnement.
  • Voir si les habitants se sentent – au moins partiellement – responsables de l’économie de leur territoire (produits et services locaux, commerces de proximité, etc.) et sont prêts à s’engager à le soutenir, au travers d’achats, d’investissements et de recommandations.