Transformation du temps libre

Le temps libre se développe considérablement depuis quelques décennies avec la retraite, les 35 heures, les congés payés etc. On assiste à une massification des activités de loisirs, de culture, de sports, de tourisme.
Le tourisme international subit depuis quelques années de nombreux écueils, en termes de surtourisme, de pollution ou encore de dégradation des paysages. Ces critiques encouragent alors à un développement du tourisme de proximité d’autant plus amplifié par la pandémie de la Covid-19.
En ce sens, l’accès à la culture, au patrimoine et au tourisme local représente de réels enjeux avec des populations parfois peu habituées ou se sentant exclues de ces pratiques. Le numérique semble se présenter comme une opportunité de créer de nouveaux dispositifs de médiation culturelle, mais il soulève aussi de nouvelles interrogations sur l’équilibre entre dispositifs numériques et physiques, ou encore sur l’articulation entre connaissance et divertissement.
L’expertise cit.us
- Investiguer la manière dont les habitants allouent leurs temps libres et arbitrent entre différentes activités de loisirs, de culture, de tourisme, de sport, de shopping, d’engagement associatif et comprendre la place du numérique dans ces activités.
- Déterminer comment promouvoir un tourisme de proximité qui permette de valoriser le patrimoine culturel, artistique et naturel du territoire auprès des résidents, tout en répondant aux enjeux économiques, sociaux et environnementaux auxquels se confronte le tourisme.
- Estimer dans quelle mesure les dispositifs numériques permettent d’enrichir l’expérience culturelle, de diffuser la culture « hors les murs » et de démocratiser l’accès à des publics de proximité peu habitués, « exclus » ou « empêchés ».
- Comprendre comment les pratiques sportives individuelles et collectives évoluent au gré de la transformation numérique du secteur et déterminer des stratégies pour les promouvoir à des fins de santé publique et d’épanouissement personnel.
- Examiner la manière dont l’expansion des usages numériques lors des temps libres (réseaux sociaux, etc.) affecte le bien-être subjectif des habitants à un niveau individuel et collectif.