Bien-être et satisfaction dans la vie

Selon les prévisions, la planète comptera en 2050 plus de 9,3 milliards de personnes (vs. 7 mds aujourd’hui), dont 70% seront des citadins (vs. 50% aujourd’hui). Si rien ne change, cette urbanisation massive produira de nombreuses externalités négatives (pollution, embouteillages, etc.).
Pendant longtemps, la performance d’une économie urbaine a été estimée à partir d’indicateurs quantitatifs (PIB par exemple). Or, à l’instar du Bhoutan qui mesure le bonheur et le bien-être de sa population, l’un des enjeux de la ville intelligente serait d’estimer le bien-être de ses habitants en termes de conditions de vie matérielles, de santé, d’éducation, de participation à la vie politique, etc.
L’expertise CIT.US
- Mesurer le bien-être subjectif des habitants en termes de conditions de vie matérielles, de santé, d’éducation, d’activités personnelles (dont le travail), de participation à la vie politique et à la gouvernance, de liens et rapports sociaux, d’environnement ou encore d’insécurité (économique ou physique).
- Concevoir des services dans la ville (écoles, santé, commerces, transports, etc.) qui apportent aussi bien une satisfaction aux usagers (praticité, utilité, qualité) qu’une satisfaction dans la vie.
- Produire des expériences de la ville (sécurité, propreté, mobilité douce, environnement, sport, culture, santé, etc.) qui concourent à la qualité de vie des habitants.
- Estimer comment et dans quelle mesure l’urbanisation croissante avec ses externalités sociétales négatives (pollution, embouteillages, déchets, surconsommation énergétique, pression immobilière, tensions sociales, etc.) impacte la qualité de vie des habitants.
- Déterminer comment les usages numériques peuvent améliorer ou dégrader le bien-être des habitants aussi bien sur un plan individuel (commodité ou qualité de service, isolement ou lien social, etc.) que collectif (impact carbone du numérique, exclusion / inclusion sociale, etc.).